Les bains, deuxième tentative

Comme on n'est pas du genre à se décourager, on avait décidé de retenter notre chance aux bains de bon matin, histoire d'éviter les bouchons.
Vu que l'ouverture avait lieu à 6h, on a mis le réveil à ... 8h (c'est quand même les vacances).
Du coup, pas de queue dehors, mais il y avait déjà beaucoup de monde.
Après avoir enfilé notre maillot, nous avons couru entre la sortie des vestiaires et le premier bassin extérieur (par 0° en maillot, ça pique un peu). L'entrée dans l'eau à 34° était fort agréable...
On est ensuite passé dans un bain à 38°. C'était la piscine-bar : les gens barbotaient gentiment en se siflant des coupes de champagne ! Comme on venait juste de petit-déjeuner, on ne les a pas imités...
Puis, dans le batiment, dans on est rentré dans un sauna puis un hamam. Là, on a croisé trois types bizares qui chantonnaient en se regardant bêtement.
On a pu les filmer discrètement : http://youtu.be/yLrtkFJ-6-w

Fait remarquable : Nathalie a réussi à rester plus d'une heure dans les bains, sans rien faire !

 

Ensuite, comme ne rien faire, ça creuse, on est partis direction le goulach, pour un restau (ou l'inverse)...

Une sortie au cirque

Après une visite éclair au musée des transports (les panneaux étant en hongrois), nous avons décidé de nous rendre aux bains Széchenyi. Mais des québequoises qui faisaient la queue depuis plus de deux heures (ces gens sont patients), nous en ont découragés. Comme c’était juste l’heure du pestacle, nous sommes partis pour une virée au cirque, juste en face, et conseillé par François (notre hôte sorèzo-budapestois).  Nous avons vu quelques cochons et singes savants, des acrobates dans une roue ou sur un trapèze volant, et des perroquets polyglottes ! Il ne manquait que les lions, mais Nathalie en ayant vu un dans un jardin hier (???), c’est moins grave…

 

Enfin le vrai marché aux puces

En cherchant le musée des transports, nous sommes tombés par hasard sur un gigantesque bric-à-brac… cette fois, pas de kiki de tous les kikis, mais on a trouvé le cousin de Gilles.

 

En partant, on est tombés sur un brave homme en panne avec sa Zastava. Un petit nettoyage de Delco, et il a pu repartir...

Muvesz Kavehaz

Après le loupé de la veille chez Gerbaud, nous avons décidé de commencer la journée par un petit déjeuner dans une pâtisserie. Nous voilà donc partis vers l’opéra, à deux pas de notre appartement, en face duquel se trouve Muvesz Kavehaz, indiquée par le guide du roublard.

La salle est très chique, et les gâteaux appétissants. Quelques anglais mangent un ‘breakfast’ avec bacon and eggs… sûrement très bon, mais ça vaut pas ma part de noisette-chocolat-chantilly et pomme-noix pour Nathalie !

Après ça, on peut entamer une petite marche jusqu’à la place des héros.

???

Nous ne sommes pas d'acord sur la traduction... Je pense qu'il est impératif et de bon ton, pour se promener dans le quartier, d'avoir un chien saucisse, Vincent croit que la plaque annonce une échope vendant des hot-dog ...

La Vörösmarty ter

 

C’est la place centrale, très joliment décorée pour les fêtes, il y a un joli marché de Noël dans lequel se vendent bières, vin chaud, jambonneaux à la broche, saucisses plus grosses les unes que les autres, choucroute, bref de la cuisine légère ! Vincent voulait manger un gâteau chez Gerbeaud, mais les tables en marbres, les sièges en velours et les vieilles dames endimanchées ont eu raison de lui, il s’est contenté d’un thé à l’orange dans le marché de Noël…

Petite balade le long du Danube pour profiter de la vue sur le château et la cathédrale sur l’autre rive, et puis en leit !

 

 

Imparmûvézeti Mùzeum ou Le musée des arts décoratifs

Si vous êtes est fan de porcelaine, de dentelles et de vieux meubles, ce musée est fait pour vous. Sinon, comme nous, vous admirerez l’immense verrière tout en vous promenant dans les galeries comme une souris le ferait dans une meringue géante… C’est vrai que c’est très beau !

 

 

 

 

Puis, comme on en avait assez de rigoler, on est allés faire un tour au musée de l’holocauste. Ca nous a calmés...

Le marché de Ecseri bolhapiac

Après un bon tour de métro et de bus (gratuit car on n’a pas compris comment il fallait valider notre ticket), nous voilà dans la rase campagne des alentours budapestois. Une autoroute à enjamber puis nous sommes arrivés dans ce que le guide du roublard présente comme le plus grand marché aux puces de la ville…

En fait, quelques échoppes en tôle ondulée, dont beaucoup sont fermées, les autres vendant de la porcelaine rococo, de la dentelle rococo aussi, et des reliques cocos ou nazies, mélangées à d’autres trastes… dont un « kiki de tous les kikis » albinos, qui a bien failli prendre un billet pour Toulouse !

Et on n’a pas dû y aller à la bonne heure, car le samedi est en principe le jour le plus couru, mais il n’y avait pas un chat…

Tout ça donnait un certain charme pathético-rigolo.

La langue la plus compliquée du monde ?

Psyke nous avait prévenus, mais on confirme !

Nous n’arrivons toujours pas à dire bonjour et au revoir  en hongrois… il existe trois façon de se saluer selon qu’on est le matin (jö regelt kivanok), le midi (jö napot kivanok) ou le soir (jö estete kivanok), et le tout multiplié par deux pour dire au revoir… grrr… alors en bon touristes on se contente d’un hochement de tête en maugréant un Hi ou un Bye-bye… Ca ne fait pas trop couleur locale mais d’ici quelques jours, on finira par y arriver, histoire de ne pas faire les américains !

Cependant nous sommes en passe de pouvoir utiliser le mot merci : « Keûsseûneûmeû », mais le temps qu’il nous monte sur les lèvres, la personne à qui il est destiné s’est sauvée…

Ce midi, nous avons déjeuné d’un espèce de lap-lap de feuille de chou dans lequel on a trouvé une boulette de riz au paprika, ce n’était pas mauvais mais il était soi-disant accompagné de bouts de poulet, alors que c’était des morceaux de cochon façon fraisinat…  Même le vocabulaire culinaire a une traduction approximative…

Un départ presque loupé !

On a bien failli passer le réveillon du nouvel an à la salle des fêtes de Lafontasse : Nathalie ayant eu la bonne idée d’aller faire les boutiques (ô combien intéressantes et nouvelles) du hall de départ de l’aéroport de Blagnac, il a fallu l’appeler au micro pour que l’avion ne parte pas sans nous…

Budapest

Comme notre stratégie d'echecs stagne quelque peu ces derniers temps,  nous avons décidé d'aller l'affûter. Pour cela, nous partons donc en stage intensif dans les bains budapestois afin de nous confronter à quelques caïds hongrois. Nous espérons débusquer Garry des brumes des bains pour l'affronter !